CASTILLONNAIS

Moulis. CP Fauré, vers 1910.

Coll. GEODE.(vue vers la soulane)

décembre 1989.

Point de vue légèrement décalé vers le haut et l'ouest (présence d'arbres)

Moulis. CP Rives, vers 1900.

Coll. GEODE. (vue vers le Cap de la Pène)

Moulis. CP Larrey, vers 1950.

Coll. GEODE

août 1985.

L'aspect des montagnes calcaires environnant Moulis a beaucoup changé depuis le début du siècle. Elles étaient alors couvertes de landes et de maigres taillis de chênes pastoralisés, dégradés et probablement assez souvent brûlés. Que ce soit du coté de la soulane de l'Estelas ou du cap de la Pène, l'aspect rocailleux prédominait dès que 'on sortait des terroirs bocagers. Les traces de forte fréquentation pastorale ont visiblement perduré jusque dans les années 1950, l'enfrichement et le reboisement spontané ayant été rapides par la suite. On peut voir ici aussi la disparition des vergers. Dans le cadre de la photo, le village montre une croissance modeste avec une évolution qui est surtout caractérisée, encore une fois, par le remplacement de l'ardoise par la tuile, ce que le cliché en couleur montre bien.

Audressein, vers 1910.

CP Ferré. Coll. GEODE.

juillet 1985

6 juin 1995

La Ballongue était probablement la vallée du Couserans où les vergers et les vignes étaient les plus répandus. Les photographies aériennes de 1942 montrent déjà des terroirs beaucoup moins plantés qu'au début du siècle, et l'arrachement des vergers est attesté sur la soulane d'Audressein par les clichés des années 1950. Parallèlement, les plantations d'acacia se sont multipliées, alors que les seuls boisements existant au début du siècle étaient constitués de chataîgniers . Un défrichement, effectué entre 1985 et 1995 sur le sommet de la soulane, montre que cette dynamique n'est pas linéaire. Deux phénomènes concomittants sont révélateurs de l'évolution socio-économique des dix dernières années : l'expansion pavillonnaire sur la soulane, et la construction d'un grand bâtiment d'élevage.

Castillon, vers 1950.

Vue vers Cescau depuis la route du Castéra.

CP Larrey, coll. GEODE.

16 juillet 1995

Le paysage des premiers plans ne montre qu'une évolution faible (mais significative), limitée à l'agrandisement des bâtiments agricoles. L'essentiel des transformations est à rechercher dans les arrière-plans, avec l'enfrichement (en quelques dizaines d'années) de la soulane bocagère d'Arrout.

Saint-Lary, vers 1910.

CP Labouche, coll. GEODE.

août 1983

mai 1996

La dynamique d'enfrichement est aujourd'hui relativement stabilisée sur la soulane de St Lary, après une évolution classique au cours des dernières décennies. Par contre, d'autres documents dans la partie amont de la vallée montreraient aujourd'hui une accélération du processus.