HAUT SALAT

Seix et les bords du Salat, vers 1910.

CP Labouche. Coll. GEODE.

même vue vers 1950.

CP Larrey, coll. GEODE.

juillet 1986.

L'accélération de l'enfrichement au cours des dernières décennies est clairement discernable sur la montagne du Cos, à l'arrière plan. Le phénomène le plus visible reste sans conteste les divers avatars de la passerelle. La nouvelle version est désormais hors de portée des crues du Salat.

Seix, vue générale prise du sud, vers 1910.

CP Labouche, coll. GEODE

juillet 1986

Cette vue fait mieux apparaître également l'enfrichement, mais aussi la croissance du bourg de Seix, qui s'est faite essentiellement vers l'aval et sur les basses pentes de la rive droite du Salat.

Seix, massif du Valier, cabane d'Aréou en 1942.

Coll. Oliva.

20 septembre 1986, lors du tri du troupeau

17 août 1993

Ces trois clichés, focalisés sur un élément fondamental du paysage des pâturages : la cabane, sont significatifs de l'évolution contemporaine de l'économie pastorale sur les estives du haut Salat. En 1942, le système des "cabanes" fonctionnait encore : des associations d'éleveurs fabriquaient du fromage de vache durant l'estivage, les troupeaux de bovins étaient nombreux et répartis dans tous les quartiers. Le troupeau de brebis était rélégué sur les hautes crêtes. Deux bâtiments voisinaient en 1942 : l'ancien, autochtone, et celui construit grâce aux amélorations pastorales dans les années 1920. La "cabane" d'Aréou cessa de fonctionner en 1962. Aujourd'hui, les vaches ont disparu et il n'y a qu'un seul troupeau de 800-900 brebis pour toute l'estive d'Aréou. La cabane la plus ancienne est tombée en ruines et, dans les années 1980-90, de nouvelles opérations d'amélioration pastorale ont permis la modernisation du bâtiment subsistant : réfection complète, électricité solaire, etc.