TARASCONNAIS

Rabat, vue générale, vers 1910.

CP Labouche, coll. GEODE.

Rabat vers 1950.

CP CIM, AD 09

Rabat en février 1996

La progresion de l'enfrichement sur l'ancienne soulane de cultures en terrasse de Rabat est très nette d'un cliché à l'autre. Quelques construction nouvelles sont visibles, mais le point de vue sur le noyau du village n'englobe pas la zone d'extension plus à l'est. Une autre dynamique architecturale peut être déduite d'un examen attentif du cliché : ici aussi, les toits étaient de lauzes dans leur majorité ; actuellement il n'en reste que quelques exemplaires.

Rabat, cabane de Mentiès, 1952.

Cl. Chabrol, coll. RTM

octobre 1987

La cabane de Mentiès, vers 1500m, est un exemple des héritages des périodes d'amélioration pastorale des années 1950. Le pâturage n'a quasiment pas évolué autour d'elle, si l'on excepte l'érosion dûe au piétinement du bétail autour du bâtiment.

Gourbit, étang d'Artats, vers 1905.

Cl. M. Gaussen, coll. Gaussen, AD 31.

août 1994

L'étang d'Artats, à 1695m, est situé dans un cirque d'ombrée où l'évolution du paysage semble nulle. L'examen détaillé révèle pourtant une dynamique réelle de revégétalisation des zones rocheuses, avec l'apparition de quelques arbustes (bouleaux et sorbiers), préfigurant un lointaine évolution de reconquête forestière. La zone était probablement boisé jusqu'au XVII° siècle et fut charbonnée. H. Gaussen rapporte que l'on voyait encore des troncs dans le lac au début du siècle.

Saurat, route du col de Port en amont de Prat Communal. Vue vers Sauzet.

Cl. A Pécun, 1916, coll. GEODE

août 1983

En contrebas du col de Port, les dynamiques d'enfrichement de l'ombrée sont accompagnées de plantations dans la forêt domaniale du Sauzet.

Bédeilhac, montagne de Sédour, vers 1900.

Cl. Trantoul, CP labouche, coll. GEODE

septembre 1988.(Point de vue décalé vers l'arrière, en raions des arbres le long de la route)

Ces clichés, comme de nombreux autres qui vont suivre, mettent en évidence une dynamique importante sur les "quiés" calcaires du val d'Ariège. Autrefois intensivement pâturés par les chêvres et les ovins, ils connaissent aujourd'hui une revégétalisation lente mais significative, tant sur les parois rocheuses que sur les éboulis qui sont en voie de stabilisation.

Vue de Bompas, vers 1910.

CP Fauré. AD 09

février 1996

Du bocage émondé… à la haie libre mais qui fait disparaître les angles paysagers.

Tarascon, vue vers Sabart et les usines d'aluminium.

Cl. Taillefer, février 1961.

février 1996

Tarascon, les hauts fourneaux, 1911.

Cl. Gallois, coll. Inst. Géo. Paris.

octobre 1984

Tarascon, le Castella et les hauts fourneaux, vers 1920.

CP Labouche, AD 09

février 1996.

La colline de la tour de l'Horloge offre un point de vue privilégié sur le paysage de la ville de Tarascon et a donné lieu à de d'innombrables photographies panoramiques. Les quelques vues présentées montrent l'évolution parallèle du paysage urbain et industriel. Le premier haut fourneau a été construit en 1867 ; le cliché montre le site après la création du 2° haut fourneau en 1904, et le cliché est postérieur à la construction d'un troisième haut fourneau en 1914. L'usine a cessé de fonctionner en 1953. L'industrie locale fut alors relayée par la métallurgie de l'aluminium et la construction des usines de Sabart , créées en 1930, et qui est actuellement en voie de fermeture.

Tarascon, la place du foirail, vers 1910.

CP Labouche, AD 09.

février 1996.

Tarascon, l'ancienne route d'Ussat et la vallée de l'Ariège, vers 1910.

CP Labouche, coll.GEODE

17 août 1994

Tarascon, route d'Ussat et île de l'Ariège, vers 1910.

CP Labouche, coll. GEODE

17 août 1994.

Le cours de l'Ariège était encore non stabilisé au début du siècle ; le cliché montre une de ces quelques divagations aujourd'hui endiguées.

Ussat-les-Bains, couloir d'éboulis à proximité des thermes.

Cl. Taillefer, février 1961.

février 1996

(point de vue légèrement décalé pour cause de haie)

Le paysage du quié rocheux et son revers la chute de blocs…Le couloir d'éboulis, qui s'était déjà en grande partie revégétalisé depuis une trentaine d'années, a été équipé en 1993 avec des filets destinés à protéger les habitations des fréquentes chutes de blocs.

Ussat-les-Bains, en amont de la passerelle, vers 1910.

CP Dauphin, AD 09.

février 1996

Ussat-les-Bains, en aval de la passerelle, vers 1910.

CP Dauphin, coll. GEODE

avril 1986

février 1996

L'habitat évolue peu sur cette rive étroite de l'Ariège, coincée entre la voie ferrée, la route et la montagne. Par contre, on peut noter une recolonisation végétale très significative des versants d'éboulis (avec des pruneliers, en fleurs) et de roches (avec des chênes verts).

Ussat, pâturages vers le col d'Ussat, 1951.

Cl. Chabrol, coll. RTM

septembre 1987

Ussat, pâturages vers le col d'Ussat, 1951.

Cl. Chabrol, coll. RTM

septembre 1987

Ornolac, vers 1920.

CP Labouche, AD 31

juillet 1985.

(Point de vue décalé vers l'aval pour cause de haies)

Les vues d'Ornolac et d'Ussat montrent à la fois la relative stabilité des paysagess des "quiés" calcaires, milieux secs où l'évolution est lente, et la revégétalisation de certaines parties autrefois surpâturées (éboulis).

Ussat-les-Bains en 1854.

Gravure de Boucoiran.

Ussat-les-Bains, vue générale depuis le sentier de Lombrives, vers 1910.

CP Labouche, coll. GEODE

octobre 1984

La stabilité du paysage du val d'Ariège, telle qu'on peut la saisir sur 130 ans à Ussat, est évidente. Les seules évolution se lisent sur les versants où les cultures et éboulis calcaires s'enfrichent.