EXPOSITION NUMERIQUE PERRACHE CONFLUENCE PHASE I

Par Patrice BALLESTER - GEODE / UMR 5602 CNRS


 

 

Ilôt A, Lyon confluence, Massimiliano Fuksas et Doriana Fuksas.

Accès direct à la collection

Lyon Confluence est l’un des plus grands projets de requalification urbaine d’Europe, l’un des plus étendu et ambitieux de par ses dimensions et les opérateurs intervenant. Il faut dire que depuis dix ans, Lyon voit sa population s’accroître de plus de 24 000 habitants. Lyon, capitale de la région Rhône-Alpes bénéficie d’un site/situation privilégié, de plus la ville est traversée par le Rhône et par son affluant la Saône. De ce fait est né un vaste espace, une bande de terre de 150 hectares. Cet espace est à son tour divisé deux portions de territoires bien opposé jusqu’aux années 2000 : au nord un quartier d’habitation ancien et au sud la présence de la Gare Perrache comme objet de délimitation entre les deux quartiers  et une ancienne zone industrielle. On doit aussi rajouter qu’il s’agit d’un long processus entamé depuis le XIXème siècle pour étendre le centre ville vers le sud.
C’est en 1999 que l’opération Lyon Confluence est lancée. Une ZAC est proposée avec une première phase s’étendant entre 2002 et 2015. Un projet urbain basé sur la requalification de friche industrielle, la dépollution de site et le remplacement d’industrie obsolète. La première phase Confluence I. se monte à 1, 15 Milliards d’euros pour 41 % de la surface totale  du projet. En tout, on calcule un impact foncier sur plus de 400 000 m² de construction. La place est donnée aux espaces publics de qualités, aux grandes places appréciées de Lyonnais ainsi que sur la mixité sociale avec incorporation et distribution harmonieuse des zones d’habitations, de bureaux, de commerces, de cultures, de loisirs : bref la mixité de vie est recherchée.
En fait 25 hectares sont réservé aux espace publics, compensé par des habitats denses et compacts pour privilégié un lieu vivant, on note que le lieu sera propice à la relocalisation de bâtiments publics comme le siège de la Banque de France, Hôtel de Région et autre structure du ministère de la culture et collectivité territoriale notamment. On recherche hétérogénéité et un gain de 1400 habitants en cette fin d’année 2010.
L’architecture contemporaine est une solution aux yeux des acteurs de cette opération, l’alliance entre pratique écologique et habitant écologique est demandée. Pourtant, le lieu fonctionnel et connecté à l’Europe est une priorité, selon le maire en 2010, Confluence doit être un « Lieu centre directionnel européen ou convergent les TGV venant de Madrid et Barcelone, comme les villes d’Allemagne et plus tard en provenance de Clermont-Ferrand et la liaison Lyon-Turin ». Le but est de ne pas reproduire un quartier d’affaire comme à Paris La Défense mais de jouer sur la multifonctionnalité des lieux et des interactions pour créer un vrai quartier de ville, ceci permettant de doubler la superficie du centre ville en dix ans. Les campagnes promotionnelles ventant ce nouvel espace urbain se déploie depuis plus de deux avec une montée en puissance pour concilier promotion urbaine, image de la ville et attraction métropolitaine. Les aménités des lieux sont mis en avant tant sur le site avec comme pour toute grande opération de ce genre, une maison de quartier dédié au suivi dues travaux, explications et promotion.
La trame urbaine géométrique est privilégié pour une continuité » avec l’autre partie nord, de Perrache, le tramway est aussi un moyen de désenclavement du site et de politique de transport ante construction. L’objectif par les passerelles et transport plus métro est de ne pas couper le quartier du reste de la ville. Au plan de la gouvernance et de la coopération, le partenariat public/privé est aussi privilégié surtout pour la deuxième phase en lien avec les capacités limitées des collectivités territoriales et entreprises suite à la crise hypothécaire de 2008 (mouvement de fond au plan européen depuis une dizaine d’années). 


Site à découvrir :

  • Port rambaud ( 4 hectares)
  • La Sucrière.
  • Biennale d’Art Contemporain.
  • Les Douanes.
  • Les Salins, restaurant à la mode.
  • L’ilôt B Lyon Island, photographie du reportage par les architectes, Massimiliano et Doriana clement Vergely, Franck Vella, Vincenzo Amantea.
  • Ilôt C Le Monolithe.
  • Le Pôle de loisirs et de culture ( de Jean-Paul Viguier et une couverture géante en coussins d’airs transparents suspendus à une structure métallique pour 2011, voir paorama en fin de texte).
  • La place nautique ( grâce à une embranchement de la Saône, de Georges Descombres).
  • Le siège de la région Rhône-Alpes de 45 000 m par Christian de Portzamparc.
  • Les nouveaux quais et parc de Saône represantant l’axe principal et paysage ouvert vers confluence.
  • Ilôt A Saône Park.
  • Auditorium.
  • Bibliothèque.

 

    

Un tiers des 400 000 m d’habitations soit 23% des logements sont dits sociaux, on peut en douter fortement suite à une première interrogation et enquête de terrain, le terme de gentrification fonctionnarisante est à proposer et à confirmer dans d’autres enquête, les prix des logements malgré la possibilité pour les acquéreurs de choisr l’option du pass foncier et du taux de TVA à 5,5 % est une bonne politique mais qui demandera à être encadrer sur le très long terme (actuellement pour l’espace port nautique). Le prix des logements reste dans la moyenne des m² pour cette zone.
Actullement, nous sommes à 1500 logements et 7000 pour l’année 2012 avec une stimation de croissance résidentiellle par habitants de 10 000 habitants. On estime pour 2012 à 7000 emplois créés et loption de ville durbale, construction durbale, BBC et HQE est un lietmotive.
Il faudra attendre mi 2015 pour voir la seconde phase de Confluence C.II sur plus de 24 hectares avec zone verte, zone TIC, tour verte ?
Un esapce en lien direct par une passerelle avec le pôle scientifique et universitaire de Gerland.
 
« En effet, l’espace métropolitain que nous voulons construire est un espace de mise en  synergie et en exellence des territoires, un espace de cohésion où il fait bon vivre, où l’on investit, où l’ontravaille, et où l’on acceuill tous les talents.» Sénateur/Maire de Lyon, Gérad Collomb, 2010, Arca International.

Il faudra attendre, ce que feu le géographe François Tomas de Saint-Etienne appelez « les lieux, espaces qui échappent à leurs acteurs, constructeurs », prenant enfin leur autonomie,  pour vérifier ou non ces dires.

   


Documentation, bibliographie, orientation sur demande. Tout droit Laboratoire Geode UMR 5602 Patrice Ballester

Cliquer sur l'imagette pour une vue agrandie