HUNAN

1. Présentation de la province du Hunan

Nous arrivons à 10 heures du soir dans la vaste gare neuve de Changcha. On nous accueille et on nous conduit dans une grande salle où les fauteuils sont confortables, mais où les guides locaux commencent à nous présenter la province sans souci de l'heure tardive. Je demande que l'exposé soit bref, car nous sommes fatigués. Ils sont d'accord, mais ne modifient rien à leur projet. De plus il y a le guide qui fait l'exposé en chinois et l'interprète qui traduit : cela prend du temps. Mouvements divers. Les formules stéréotypées ne passent pas du tout à cette heure-ci. Nous applaudissons pour nous libérer et j'invite à remettre la suite de l'exposé à un autre moment.

La présentation ci-dessous est tirée d'un polycop distribué le lendemain.
Précipitations : 1200 à 1400 mm par an.
Population : 48 millions d'habitants.
Un des principaux greniers de la Chine : RIZ et aussi coton, thé, agrumes, huile d'abrasin, bambou, bois, poisson, lotus, etc.
Spécialités artisanales : broderie, porcelaine, sculpture sur bambou, feux d'artifice, pétards.
La valeur de la production industrielle est 30 fois plus forte qu'en 1949.
Changcha, la capitale, compte 2 200 000 habitants, dont 820 000 dans les quartiers urbains.
Altitude 60 m. Précipitations 1300 mm (j'ajoute : début septembre il fait 35° dans la chambre d'hôtel, ventilateur à fond).
Cette ville a 2000 ans d'histoire. Mao Tsétoung y a eu des activités révolutionnaires.
Aujourd'hui industrie développée : acier, aluminium, tours de haute précision, matériel de radio, matériel d'imprimerie, construction mécanique, textile. Sur Changcha : voir le plan dans Travel guide.

2. L'Ecole normale n° 1 du Hunan  (2 septembre)

1) Exposé sur les activités de Mao lorsqu'il était à cette école : Mao Tsétoung a passé sept ans dans cette Ecole normale. D'abord du printemps 1913 à l'été 1918, pour ses études, puis il est revenu enseigner de l'automne 1920 à l'hiver 1921.
Comme élève il s'intéressait beaucoup à l'histoire, à la philosophie et à la littérature, mais peu aux sciences naturelles. Il étudiait consciencieusement les sciences sociales pour préparer la révolution. S'apercevant que les connaissances livresques ne suffisent pas, il est allé dans les usines, à la campagne. Par exemple, au cours des grandes vacances de 1917, il a effectué un mois d'enquête à la campagne, au contact de la vie des paysans, parcourant à pied 500 km.
Il suivait les grands événements de l'époque, lisait les journaux. Ses camarades lui avaient donné le surnom de "savant des actualités". Il s'était aperçu que l'état de santé du peuple n'était pas bon. Il a écrit un article là-dessus. Pour se préparer à défendre la patrie, il faut se fortifier en faisant du sport. Lui-même, tous les matins de bonne heure, prenait un bain d'eau froide, pendant les quatre saisons. Et des "bains de vent", "bains de pluie", "bains de soleil". Il aimait nager dans la rivière Xian, même en hiver. Il entraînait ses camarades à l'escalade, à passer la nuit à la belle étoile.
Ses enquêtes sur la société lui ont permis de bien connaître la vie des ouvriers, leurs très mauvaises conditions de vie, leur manque de moyens pour aller à l'école. Mao a créé une école du soir gratuite où il donnait aux ouvriers des cours d'histoire contemporaine de la Chine pour éveiller leur conscience politique. Il se livrait également à des activités révolutionnaires anti-impérialistes et anti-féodalistes. Contre Yuan Chekai qui voulait restaurer le système impérial et avait signé avec le Japon le traité des 21 points. Quand Mao apprit cela, il se mit très en colère. Avec ses camarades progressistes il rédigea tracts et brochures de propagande.
Comme le directeur réactionnaire empêchait l'action des élèves progressistes, Mao organisa une grève des cours et finalement le directeur fut chassé. Mao fonda l'association progressiste "Nouveau Peuple", se donnant pour but de transformer la Chine et le monde. Elle compta 70 membres, dont certains ont joué un rôle important dans la révolution chinoise.
En juin 1918, ayant terminé ses études, il se rendit à Pékin et revint à l'automne 1920 comme directeur de l'école annexe de l'E.N.
Il fit les préparatifs de la fondation du P.C.C. et se rendit en été 1921 au Congrès de fondation à Shanghai. Revenu dans le Hunan, il enseigna la langue chinoise à l'E.N. en camouflant ses activités révolutionnaires. Il créa clandestinement le comité du parti pour le Hunan.
Maintenant l'E.N. contient un musée et des classes pour la formation des instituteurs.
Après la Libération, Mao Tsétoung a calligraphié le nom de l'école et l'inscription suivante placée à l'entrée :
Pour éduquer le peuple, il faut d'abord être son élève.

2) Les enfants de l'école annexe

3) La formation des instituteurs dure deux ans. On relie la théorie et la pratique en accomplissant des  stages à l'école annexe.

4) Les normaliens ont rédigé un journal mural sur tableau noir. C'est une oeuvre collective ; graphies et couleurs diffèrent. Le journal contient des textes sur la rentrée, sur les vacances, des problèmes de mathématiques, une chanson en l'honneur du président Hua, des partitions musicales, des textes politiques, et surtout l'invitation au développement de la science et à la marche vers l'an 2000.

5) Dans la visite alternent l'ancien et l'actuel. Nous voyons la chambre et le bureau de Mao quand il  était directeur de l'école annexe ; la classe où il prenait les cours lorsqu'il était normalien ; le dortoir,   la salle d'études, la bibliothèque, le puits dans lequel il prenait de l'eau pour se laver par n'importe quel temps... Souvenirs d'une époque où il n'avait  "pas un sou dans  la poche, mais le monde  entier dans la tête".

3. L'usine de broderie

Changcha est un des quatre centres de broderie de la Chine. Cette activité y est vieille de 2000 ans.
Usine d'Etat, dont le directeur est en même temps secrétaire du parti. Elle compte plus de 300 ouvriers, dont 80% de femmes. Elles commencent entre 16 et 22 ans et travaillent jusqu'à 50 ans, âge de la retraite (hommes à 55 ans ; on touche 75% du salaire).
Le salaire minimum : 36 yuans ; moyen : un peu plus de 40 ; maximum : 106.

On fait d'abord le dessin sur calque, puis la peinture sur soie et enfin la broderie à la main ou à la machine. La production est vendue aux touristes qui passent ou est exportée par la Compagnie du commerce extérieur (Foire de Canton). Une partie va à Hong-Kong qui fait parfois des commandes en fournissant la photo d'un motif et les explications sur le travail à effectuer.
Dans le même immeuble se trouve un magasin populaire où nous achetons divers objets : une musette de toile verte portant l'inscription "Servir le peuple", un insigne représentant Mao Tsétoung, des taies d'oreiller brodées.

4. Le musée archéologique

En 1972, lors de la construction d'abris souterrains à Mawangtuei, dans la banlieue Est de Changcha, on a découvert trois tombes de la dynastie des Han de l'Ouest. Elles ont environ 2000 ans et étaient destinées à la famille du chancelier du prince de Changcha : le chancelier mort en 186 av. J.C., son fils en 168, sa femme en 166. On a retrouvé le cadavre de cette dernière et on l'a étudié minutieusement. Ces tombes contenaient plus de 3000 objets, remarquable documentation pour connaître la vie économique et sociale de la période : livres en soie, lamelles de bambou constituant des traités de médecine, peintures sur soie, cartes géographiques, armes, outils, laques, instruments de musique, etc.


Sur les tombes "Han de l'Ouest" de Mawangtuei, voir :
- l’article sur la tombe n°1 dans Nouvelles découvertes archéologiques en Chine, éd. de Pékin, 1973.
- deux articles sur la tombe n°3 dans La Chine, 1974-11 et 1975-9.

5. Le Pavillon de la Soirée charmante et l'île aux Oranges

Nous franchissons la rivière sur le nouveau pont. Nous nous arrêtons dans un débit de boissons glacées et nous finissons la journée au Pavillon de la Soirée charmante, dans le parc où Mao aimait se promener.
Retour vers la ville. Passage devant l'Université. Je remarque l'étendue des terrains de sport et les buffles broutant devant les bâtiments. A nouveau le pont et, comme nous voyons des jonques sur la rivière, nous faisons arrêter le car pour aller les photographier.

Chansha

Seul, debout dans le froid de l'automne,
Auprès du fleuve Xiang qui s'en va vers le Nord,
A la pointe de l'Ile aux Oranges,
Je contemple les mille montagnes vermeilles,
Les bois teintés de rouge, étage par étage,
Et sur la transparence verte des grandes eaux
Les barques par centaines qui filent à l'envi.
Les aigles battent les espaces infinis,
Les poissons volent dans l'onde claire des bas-fonds.
Sous le ciel de givre, toutes les espèces rivalisent de liberté.
Saisi de cette immensité
Je demande qui donc, sur ces vagues étendues,
Préside à tant de submersions et d'émergences.

Jadis avec cent compagnons ici je suis venu.
Je revois ces jours riches en péripéties.
Tous étudiants, au seuil de la jeunesse,
A la fleur de notre âge,
Débordant d'une fougue écolière,
Nous tranchions de tout sans sourciller,
Réglant au doigt et à l'œil les affaires du pays,
Distribuant dans nos écrits l'invective et l'éloge.
Tous les seigneurs d'alors n'étaient pour nous qu'ordures.
Vous souvient-il ?
Au milieu du courant nous attaquions les ondes
En soulevant les flots contre l'envol des barques.
(1925)

 

6. Le film "L'Orient est rouge"  (soirée du 2 septembre)

Dans la salle de cinéma de l'hôtel.
C'est un film-ballet, l'épopée de la révolution chinoise. Nombreuses allusions aux poèmes de Mao : les monts Jinggang, la Longue Marche, la prise de Nankin...
Chou Enlai se serait beaucoup intéressé à la réalisation de ce film, ce qui lui aurait valu la haine des Quatre ; plusieurs acteurs importants auraient été persécutés.

7. Shaoshan (3 septembre) plan dans Travel guide, pochette de cartes postales

1) Mao Tsétoung est né à Shaoshan le 26 décembre 1893. Une ligne spéciale de chemin de fer a été construite entre Changsha et Shaoshan en 1967 au moment de l'afflux de visiteurs lors de la révolution culturelle. Aujourd'hui Shaoshan reçoit 3000 visiteurs par jour en moyenne.
C'est un district spécial, placé directement sous l'autorité de la province. Il compte 80 000 habitants, 6 communes populaires, des usines moyennes produisant machines agricoles, tissus de coton, téléviseurs, engrais chimiques, une usine de conditionnement du thé, une petite usine de charbon. Le rendement de riz a atteint les 400 kg par mou en 1968 ; aujourd'hui il est de 600 kg par mou.

2) Photos prises du train :

3) La maison de Mao Tsétoung
(voir le récit de Mao à Edgar Snow dans Etoile rouge sur la Chine, édition française Stock, 1965)

Shaoshan
(Le 25 juin 1959 je suis retourné à Shaoshan après trente-deux ans d'absence.)

Fragiles images de mon départ - maudite l'eau qui passe ! -
Du vieux jardin il y a trente-deux ans.
Le Drapeau Rouge alors armait les serfs de piques,
La main noire tenait haut le fouet des tyrans.
Né de tant de martyrs, un courage plus haut
Au soleil, à la lune ouvrit un ciel nouveau.
Bonheur de voir le riz courir en mille vagues
Et les héros rentrer dans les brumes du soir.
(1959)

 

4) Visite du musée. Restaurant. Des lits sont prévus pour la sieste.
Certains, ayant envie de marcher à travers la campagne, ressortent malgré la chaleur, mais après achat du chapeau régional

5) Près de la gare

6) Retour en train vers Chansha :

8. Opéra du Hunan (soirée du 3 septembre)
Thèmes et costumes du répertoire traditionnel ne m'intéressent pas. J'aurais préféré voir "Le détachement féminin rouge". Je note de discuter de cela avec Wang, et puis je ne le fais pas.

9. L'école secondaire n°1 de Changsha (4 septembre)

1) Réception
Panneau de bienvenue. Le directeur nous reçoit, entouré de quelques enseignants et de quelques élèves filles qui s'occupent de l'approvisionnement en eau chaude pour le thé. Thé, cigarettes, ventilateurs. Chant de cigales en fond sonore. Nous sommes dans les tout premiers jours de la rentrée.
Exposé : Fondée en 1912, l'école secondaire n°1 du Hunan était la plus grande de la province avec 500 élèves, mais le gouvernement réactionnaire ne lui avait pas accordé grande attention. Après la Libération, sous la direction des présidents Mao et Hua et du Comité central du parti, elle s'est développée, atteignant plus de 4000 élèves dans le 1er et le 2e cycle, et 400 enseignants. Elle dispose d'un atelier dans l'école et d'une ferme en banlieue, où professeurs et élèves s'instruisent dans les techniques industrielles et agricoles.
La tâche principale des élèves est d'apprendre des connaissances culturelles et scientifiques (85% de l'emploi du temps), puis des connaissances industrielles, agricoles et militaires et de critiquer les crimes de la bande des Quatre. Il faut former des continuateurs de la pensée de Mao Tsétoung pour apporter une contribution plus grande à la réalisation des quatre modernisations.

2) Visite
classe de 58 élèves ; étude d'un poème de Mao Tsétoung

Réponse à M.Liu Yaze

Longue nuit dans nos cieux si lents à s'éclairer,
Un siècle de démons, sarabande légère,
Et cinq cent millions d'hommes privés d'unité.
Avec le chant du coq tout un monde s'éclaire.
Musique universelle où chante aussi Khotan,
Le poète inspiré s'en exalte d'autant.
(1950)

58 élèves également
Du balcon de l'étage nous assistons à une séance d'éducation physique
A l'interclasse un jeune professeur d'anglais, frais émoulu de l'Université du Hunan, échange quelques mots avec moi. Nous allons ensuite dans une classe d'anglais, mais pas la sienne. 57 élèves. Le cours commence par un retour au calme, les élèves tête et bras sur le pupitre.
Nous changeons de bâtiment en traversant une rue. Dans la rue, devant la porte, petit marchand de glaces.
Bibliothèque. Je remarque une traduction des nouvelles de Maupassant, des oeuvres de Luxun (Lou Sin), divers petits livres ou B.D. en chinois que je reconnais, possédant les traductions françaises : Le Roi des Singes, De bons enfants, L'Etoile rouge, Mon enfance, Norman Bethune, L'Orage, Le Sport en Chine, etc., et un livre en anglais sur Chou Enlai.

3) Discussion
Le directeur et cinq ou six enseignants participent à la discussion.
- Gestion :
Le directeur est nommé par le Bureau de l'Education de la province. II est responsable, sous le contrôle du comité du parti de l'école formé d'enseignants. Au-dessous du directeur on trouve le Bureau des cadres de l'administration et le Bureau des affaires scolaires (pédagogie). Les enseignants ont un syndicat. Les élèves ont des organisations de masse : Ligue de la jeunesse communiste, Association des élèves, Pionniers. La cellule du parti tient des réunions avec participation du syndicat et de la Ligue de la jeunesse.
- Formation des enseignants et pédagogie :
Les enseignants sont diplômés de l'Université et distribués dans les établissements selon les besoins de l'Etat. Ils reçoivent une formation pédagogique. Il n'y a pas d'inspecteur pour les contrôler après leur entrée en poste. Mais il y a un travail collectif au sein du groupe de professeurs de même discipline. Les nouveaux apprennent auprès des anciens. C'est ce qu'explique un professeur diplômé en 1970, ancien élève de cette école. Il y est revenu enseigner et a progressé grâce à l'aide des professeurs chevronnés. Il y a le travail de préparation personnelle, des stages de perfectionnement une ou deux fois par semaine organisés par la municipalité, et chaque semaine préparation collective des cours entre professeurs de la même discipline de l'école. Les anciens font profiter de leur expérience et signalent les points importants. Les anciens assistent à des cours des nouveaux pour les aider. Il existe plusieurs méthodes pédagogiques... On emploie l'image, le film, la télévision...
- Horaires, vacances, salaires :
L'horaire peut varier selon les semaines. En moyenne, en math, on a six cours de 45 minutes dans deux classes ; en langue chinoise, six cours dans une classe ; en histoire et géographie, on a deux ou trois classes et on ne dépasse pas dix-huit cours par semaine.
Comme les enseignants sont présents à l'école 8 heures par jour, le reste du temps se passe en travail personnel, préparation, correction, étude politique, participation au travail manuel à l'atelier ou à la ferme, à la tête des élèves. Les vacances : en été un mois et demi, en hiver deux semaines. Pendant les vacances la chose principale est le repos.
Salaires : il existe huit catégories entre le plus élevé (140 yuans) et le plus bas (51 yuans)
- Emploi du temps des   élèves (par semaine) :

  • étude politique              2 heures
  • chinois                         6
  • mathématiques             6
  • anglais                         4
  • sport                            2
  • physique                      3 à 5
  • chimie                          3
  • histoire                         3 (variable selon les années)
  • géographie                   2 (variable selon les années)
  • connaissances agricoles et médicales : variable
  • beaux-arts                    1

II y a des devoirs à la maison dans les deux cycles, une à deux heures par jour. Par semestre par roulement, les élèves passent une semaine à l'atelier ou à la ferme.
- Notes, discipline :
Le chef de classe est élu. Des conférences périodiques ont lieu avec les parents qui peuvent aussi venir consulter la direction ou les enseignants.
Chaque semestre un examen permet la répartition des élèves par niveaux.
La discipline : les organisations d'enseignants et d'élèves en sont responsables.
Sanctions : 1) critique, 2) critique en gros caractères au tableau, 3) avertissement, 4) avertissement sévère, 5) note sur le carnet pour les parents, 6) mise en observation, 7) exclusion.
- Débouchés :
A la sortie du 2e cycle, la plupart des élèves travaillent à la campagne ou dans les ateliers. Ils peuvent passer l'examen d'entrée à l'Université.

4) Représentation artistique
Donnée par quelques élèves à l'issue de la discussion : chant, danse, musique avec instruments traditionnels :
- J'aime la porte Tian'anmen à Pékin
- Chanson coréenne
- Transporter un chargement de céréales (solo de flûte)
- Les gardes rouges du Lac rouge
- Le Prunier
- Une matinée sur la colline de la nationalité miao (petit instrument formé d'un tuyau de roseau de 3 à 5 cm de long)

10. Dernier après-midi à Changsha

1) Trois photos de la ville prises depuis la terrasse de l'hôtel (voir le plan) :

2) Visite au musée de la porcelaine :
Dans cette province, 57 districts sur 90 en produisent. Le meilleur est celui de Li Ling. 30% de la production de la province sont exportés. Les trois points forts de la fabrication provinciale sont :
- la minceur de la porcelaine
- la couleur très blanche
- le son très clair
La visite terminée, les jeunes filles constituant le personnel jouent de l'accordéon, chantent et dansent pendant que nous buvons le thé. Nous chantons aussi.

3) Le monument des Martyrs révolutionnaires

Départ en train en fin d'après-midi.